VIOLENCE SEXISTE ET PRATIQUES NÉFASTES
La vie pas si facile des femmes et des filles dans le monde
En perspective du Sommet de Nairobi sur la population et le développement, les 12, 13 et 14 novembre prochains, un appel à la réanimation du «mouvement pour les droits et les choix pour tous» est lancé ; afin de sceller un bien meilleur sort des femmes et des filles dans le monde, particulièrement en Afrique.
Les estimations sur la violence sexiste et les pratiques néfastes contre les femmes et les filles font froid dans le dos. Dans un communiqué de l’UNFPA rendu public, ce vendredi, «aujourd’hui encore on estime à 232 millions, le nombre de femmes qui veulent prévenir une grossesse, mais qui n'utilisent pas de méthode de contraception moderne. Chaque jour, plus de 800 femmes meurent de causes évitables au cours de la grossesse et de l'accouchement, soit environ 80 000 femmes chaque année dans la seule région Asie et Pacifique. Chaque jour, on estime à 33 000 le nombre de filles contraintes de se marier. Et chaque année, plus de 4 millions de filles sont victimes de mutilations génitales féminines».
Pour inverser cette tendance dégradante de l’être humain, les dirigeants du monde, la société civile et le secteur privé se sont donnés rendez-vous à Nairobi au Kenya du 12 au 14 novembre prochain. Objectif : s'engager dans des actions visant «à mettre fin à la mortalité maternelle, à répondre à la demande non satisfaite en planification familiale et à protéger les femmes et les filles contre les violences basées sur le genre et pratiques néfastes à l'horizon 2030», annonce le communiqué.
Le Sommet de Nairobi sur la CIPD25 a lieu 25 ans après la Conférence internationale sur la population et le développement, ou (CIPD), au Caire, où 179 gouvernements ont unanimement appelé à l'autonomisation des femmes et des filles dans tous les domaines de leur vie, y compris la santé sexuelle et reproductive et les droits reproductifs, ajoute la même source.
Directeur Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom, cité dans le document, déclare que «la célébration cette année du cinquantième anniversaire de l’UNFPA et celui du vingt-cinquième anniversaire de la CIPD représentent pour la communauté internationale une occasion unique de s’appuyer sur le cadre proposé par la CIPD et de s’engager pleinement à réaliser un programme visionnaire en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs et ce, en ne laissant personne en rade».
Abdoulaye SIDY
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