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SOMMET DE NAIROBI SUR LA POPULATION ET LE DÉVELOPPEMENT 

Les centres d’intérêt et la diversité des participants attendus


Selon un communiqué de l’UNFPA reçu ce vendredi, cinq questions principales seront au centre des préoccupations à Nairobi sur la population et le développement, prévu du 12 au 14 novembre 2019. Il s’agit de la santé sexuelle et reproductive dans le cadre de la couverture sanitaire universelle ; du financement nécessaire pour atteindre tous les objectifs du Programme d'action de la CIPD ; de la diversité démographique et son pouvoir de stimuler la croissance économique et le développement durable ; des mesures pour mettre fin à la violence sexiste et aux pratiques néfastes contre les femmes et les filles ; du droit à la santé sexuelle et reproductive, même dans des contextes humanitaires et fragiles.
Les discussions mettront également en lumière, la nécessité absolue et le pouvoir de l'égalité des sexes, du leadership des jeunes, du leadership politique et communautaire, de l'innovation et des données, et des partenariats pour accélérer le changement - étant entendu que sans la réalisation de la CIPD, le monde ne pourra pas atteindre les objectifs du développement durable qui sous-tendent l'Agenda 2030, ajoute-t-on, entre autres. Des engagements financiers et programmatiques, des politiques et d'autres initiatives visant à atteindre tous les objectifs énoncés dans le Programme d'action issu de la CIPD en 1994, sont par conséquent attendus, lors de ce  Sommet de Nairobi, de hauts responsables gouvernementaux, y compris des chefs d'État, des parlementaires et des représentants d'organisations non gouvernementales et de la société civile, apprend-t-on.
Dans une dynamique inclusive, le Sommet va aussi réunir un groupe exceptionnellement diversifié de personnes, notamment des hauts fonctionnaires, des leaders d'opinion, des experts techniques, des chefs religieux, des militants et des organisateurs communautaires, des jeunes, des chefs d'entreprise, des peuples autochtones, des institutions financières internationales, des personnes handicapées, des universitaires et de nombreux autres partenaires des médias, ou spécialistes des droits et de la santé sexuelle et reproductive. 



Abdoulaye SIDY

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