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Affichage des articles du novembre, 2019
CRIMINALISATION DU VIOL ET DE LA PÉDOPHILIE AU SÉNÉGAL Le Gouvernement donne son accord C’est un bien joli point décroché par l’Association des Femmes Juristes (AJS), les Mouvements de droits de l’homme et toutes personnes éprises de Justice en plein campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites à l’égard des femmes et des filles lancé lundi dernier au Sénégal. Le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie et des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité, a été adopté hier par le Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall. Par cet acte, le Gouvernement accède une veille doléance de la société civile qui attache du prix à la protection de cette catégorie sociale «vulnérable» de la population sénégalaise. De janvier à Octobre 2019, 9245 cas de violences faites aux femmes et aux filles, dont 1206 portant sur
Éradiquer le viol – ce coût intolérable pour la société Phumzile Mlambo-Ngcuka  est Secrétaire générale adjointe de l’ONU et Directrice exécutive d’ONU Femmes A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes célébrée ce 25 novembre, je vous livre la Déclaration de la Directrice exécutive de ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, prononcée lundi dernier, en prélude à cet évènement.   «Si je pouvais faire exaucer un vœu, ce serait de supprimer totalement le viol. Mon souhait est d’obtenir la disparition d’une arme de guerre importante de l’arsenal des conflits, l’absence d’une évaluation quotidienne des risques pour les filles et les femmes dans les espaces publics et privés, la suppression d’une affirmation violente du pouvoir, un changement pour la société. Le viol n’est pas un acte éphémère isolé. Il meurtrit la chair et reste gravé dans la mémoire. Il peut avoir des conséquences non choisies qui changent la vie – une gross
AU VU DES ACQUIS OBTENUS CONTRE LE VIH/SIDA AU SÉNÉGAL L’ANCS invitée à garder son identité communautaire   Au vu des acquis obtenus en matière de lutte contre le Vih/Sida au Sénégal dont elle peut être fière, l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS) est invitée à davantage garder son identité communautaire pour faire d’elle une société civile plus solide et plus engagée dans l’action sanitaire au Sénégal et en Afrique.  Plus de 1300 Sénégalais consomment de la drogue par injection, ce qui représente un gros d'infection au Vih/Sida. S ource: ONUDC Jusqu’en 2000, choper le virus du Sida  sonnait comme une condamnation à mort. Plus maintenant et cela ; grâce à d’énormes efforts fournis par le gouvernement d’un côté et la société civile de l’autre. La détection des cas positifs, et leur mise sous traitements antirétroviraux ont permis au Sénégal de revoir à la baisse sa prévalence dans la population générale qui est passée de 0,7% en 2010 à 0,5% de
DÉMOLITION INJUSTE DE LEURS MAISONS, OUBLIÉS PAR L’ETAT Le drame des 1976 chefs de ménages de Tivaouane Peulh Depuis 38 mois qu’ils crient leur désarroi après la démolition «injuste» de leurs maisons en avril 2017, les 1976 chefs de ménages de Tivaouane Peulh, sans toit, en ont assez des promesses et réclament une solution concrète pragmatique à leurs problèmes . Pendant que le chef de l ’Etat, Macky Sall, fait le pari de construire cent mille logements en cinq ans, des actes contraires à son projet sont posés à Tivaouane Peulh. Aujourd’hui, 1976 chefs de ménages vivent dans la galère depuis que leurs maisons construites, au bout de plusieurs années de labeur, ont été rasées en avril 2017 par un promoteur, assisté des forces de l’ordre. Curieusement, leur cri de détresse semble tomber dans