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Affichage des articles du mai, 2019
SÉNÉGAL Le Premier ministre disparaît officiellement de l’architecture institutionnelle   Le Sénégal n’a plus officiellement de Premier ministre depuis la promulgation ce mardi de la loi constitutionnelle portant notamment suppression du poste de Premier ministre. ’’Monsieur le président de la République a promulgué ce jour la loi constitutionnelle portant notamment suppression du poste de Premier ministre’’, a annoncé la Présidence dans un communiqué parvenu à l’APS. ’’Le chef de l’Etat a également pris ce jour le décret n o 2019-904 portant composition du gouvernement. Il a ainsi renouvelé sa confiance aux ministres et secrétaires d’Etat en fonction avant la révision constitutionnelle’’, rapporte le document signé de la porte-parole du gouvernement. Le projet de loi portant révision de la Constitution qui a consacré la suppression du poste de Premier ministre, a été votée le samedi 4 mai par une écrasante majorité des députés, avec 124 voix pour et 7 contre. Au total 7
BOUILLONS, CAUSES DE MALADIES À SOINS COÛTEUX Un industriel botte en touche et exige des preuves factuelles Mois de la consommation, le Ramadan est saisi par les autorités sanitaires pour alerter sur le danger de tomber malade en mangeant trop gras, trop sucré et trop salé. Des médecins spécialistes vont plus loin en enjoignant aux cuisinières de bannir les bouillons culinaires dans les plats.  Mais pour un industriel de la place, cette prescription ne repose sur rien.    Cardiologues, néphrologues, diabétologues, sexologues etc sont unanimes contre l'utilisation des bouillons culinaires bien connus des femmes sénégalaises. Ces produits, selon ces spécialistes de la médecine, contribueraient grandement à l'émergence de maladies telles que l'hypertension, le diabète, l'insuffisance rénale, les maladies du cœur et des vaisseaux sanguins, les troubles érectiles... Ce, à cause de leur forte teneur en sel consommée à longueur de journée. Des allégations à char
Qui était Cheikh Béthio Thioune ?   IGFM – Né vers 1938 à Madinatoul Salam, près de Mbour, Cheikh Béthio Thioune est décédé ce mardi 7 mai 2019 à l’âge de 81 ans. Il était un chef religieux très connu au Sénégal. Guide des «Thiantacounes», il a des disciples dans les quatre coins du globe. L’homme est pourtant un ancien fonctionnaire, formé à bonne école, mais qui a troqué son costume contre un caftan. Qui était-il? 1-Le 17 avril 1946, sa rencontre avec Serigne Saliou Mbacké Le 17 avril 1946, Cheikh Béthio Thioune avait à peine 8 ans lorsque, accompagné de son frère Guillé Thioune, il rencontre Serigne Saliou Mbacké. C’était à Tassette, village situé dans le département de Mbour. Il avait été subjugué par l’aura de celui qui deviendra  plus tard le 5e Khalife général des mourides. Leur compagnonnage est connu de tous. Disciple fidèle de Saliou Mbacké, il organise depuis  plusieurs années à son domicile à Mermoz (Dakar) et à Touba des «Thiant» (chants religieux et de réj
DEBUT ET FIN DU RAMADAN AU SÉNÉGAL  L’IMPOSSIBLE COMPROMIS ? Par Moubarack LO «  Et cramponnez-vous tous au câble d’Allah et ne soyez pas divisés  » (Coran, III, 103) Le ramadan 2019 débute en trois jours pour la communauté musulmane mondiale. Ceci est scientifiquement indéfendable, car nul point de la terre n’est séparé d’un autre de plus de 24 heures. Chaque groupe a pu baser sa décision sur le hadith prophétique qui dit:  « jeûnez à sa vue (la lune) et rompez (le jeûne) à sa  vue ». Une double question se pose alors. Qui doit voir ? Et, comment voir ? Qui doit voir ? Selon la tradition du prophète Mouhamed (paix et salut sur lui) et l’école malékite (dont se réclament la grande majorité des Sénégalais), on peut se baser sur le témoignage de deux musulmans qui peuvent être dans deux zones différentes. Pour le début, un seul musulman suffit. Certains arguments qui voudraient que l’on ne commence ou ne rompe le jeûne que si on voit la lune dans sa ville ou dans ses envir
ANGLAIS    Les autorités éducatives invitées à en faire la 1ère langue étrangère du pays La possibilité offerte à l’élève de choisir une autre langue comme Lv1 une fois au lycée ne plaide pas pour la réhabilitation de la discipline anglaise dans le système éducatif. L’Association des professeurs d’anglais du Sénégal, qui le constate, invite les autorités éducatives à y remédier en faisant de l’anglais la première langue vivante, du début à la fin du cycle secondaire de l’élève.   Langue incontournable, l’anglais s’illustre de plus en plus comme le trait d’union entre les cinq continents de la planète Terre. En atteste la prédominance des rapports et autres communications couchés dans la langue de Shakespeare à l’occasion des rencontres internationales. Plus qu’une nécessité, savoir écrire et parler en anglais, et la comprendre sont une exigence pour pouvoir s’ouvrir au reste du monde. Voilà entre autres pourquoi, le président de l’Association des professeurs d’anglais du Sénégal
ÉRADICATION DE LA MENDICITÉ DES ENFANTS AU SÉNÉGAL Les députés invités à voter le projet de loi sur le statut des daaras Pour combattre la mendicité des enfants talibés au Sénégal, l’Assemblée nationale est invitée à adopter le projet de loi portant statut des daaras.  La mendicité des enfants talibés est un phénomène têtu que même la puissance publique semble ne pas être en mesure d’éradiquer.  Le 1er juillet 2016, le président Macky Sall him-self annonçait sur Twitter avoir «ordonné le retrait d’urgence des enfants des rues», au nom de la «protection des droits des enfants». Il soulignait alors que «l’État prévoit amendes et peines de prison pour ceux mettant leurs enfants dans la rue». Résultats : il subsiste encore un écart entre l’acte et la parole donnée du président.  Visiblement, le programme national visant à retirer les enfants des rues lancé en 2016 n’a presque rien changé au nombre alarmant de jeunes talibés qui sont tous les jours victimes d'exploitation, d'
SÉNÉGAL «La Caisse de sécurité sociale, symbole de mauvaise gouvernance», selon  l’Intersyndicale des travailleurs La gestion faite de la Caisse de sécurité sociale (Css) par la Direction générale dirigée depuis 2012 par Assane Soumaré est fortement décriée. Dans une Déclaration intitulée : «Notre institution est devenue un symbole de mauvaise gouvernance», rendue publique, hier, le collège des délégués de l’Intersyndicale des travailleurs soulève une batterie de griefs qui entache le fonctionnement de la boîte. Mahmoud Niang, Secrétaire général de la section Cnts/Css et ses camarades dénoncent avec véhémence une «gestion clanique» des ressources humaines détériorant ainsi le climat social.  «Un pilotage à vue, népotisme, clientélisme, les compétences reléguées au second plan au profit de la soumission, «coumba am ndéye ak coumba amoul ndéye» (politique du deux poids, deux mesures), absence de Drh depuis plus de 4 ans, intimidation de délégués, absence de système d’évaluation
ACCEPTATION DU VACCIN CONTRE LE CANCER DU COL Des résultats inespérés obtenus à Touba Malgré les rumeurs persistantes qui barrent la route au vaccin contre le cancer du col de l’utérus un peu partout au Sénégal, Touba a pu obtenir en deux mois une couverture vaccinale «satisfaisante». Depuis mars dernier, quelques 700 filles de 9 ans se sont faites administrer l’antigène, un après son introduction dans le Programme élargi de vaccination (Pev) en mars 2018. La semaine africaine de la vaccination en cours donne l’occasion de faire incursion dans la cité religieuse pour s’enquérir des performations de la lutte contre ce cancer féminin. Dans les tendres bras de sa jeune maman, bébé Maïmouna reçoit à la cuisse gauche l'injection de la seconde dose du vaccin contre la rougeole et la rubéole, en cette matinée de mardi 23 avril au centre de santé Keur Niang de Touba. Elle n'a que 15 mois, mais déjà sa mère, Sokhna Khadija Dieng songe à lui faire bénéficier de l'antigèn
MBACKÉ 2250 filles vaccinées contre le cancer du col de l’utérus La ville de Mbacké n’est pas en reste dans la prévention du cancer du col de l’utérus au Sénégal actée par le passage à l’échelle du vaccin contre le virus responsable de la maladie depuis mars 2018. 75% de la cible ont été vaccinés ; soit 2250 filles de 9 ans sur un effectif de 2993 filles depuis début 2019, selon les estimations glanées, hier, auprès du médecin-chef de district, Dr Adama Aïdara Mbacké qui revient sur les stratégies qui se sont révélées payantes. «Pour toucher le maximum de personnes, il y a eu d’abord l’implication de l’autorité administrative locale. Ce qui  a permis la tenue d’une réunion technique en invitant les différents leaders d’opinions, notamment les chefs religieux. Le 08 mars dernier un exposé a été tenu sur le cancer du col de l’utérus pour mieux sensibiliser les dames et les jeunes filles. Des causeries sont organisées tous les mercredis au niveau des 22 postes de santé du distric
RATAGE DU VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE ET LA RUBÉOLE Le trou de la couverture vaccinale de Touba-Mbacké A Touba-Mbacké, les performances enregistrées dans la vaccination des enfants sont quelque peu plombées par la prise incomplète du vaccin contre la rougeole et la rubéole. L’agglomération Touba-Mbacké est sous une couverture vaccinale jugée «assez bonne» par les autorités médicales locales. Neuf enfants sur dix sont vaccinés contre les 13 maladies infantiles visées par le Programme élargi de vaccination (Pev), en sus du nouveau vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Toutefois, cette performance risque d’être plombée à cause de la rupture notée dans l’inoculation du vaccin contre la rougeole et la rubéole. Superviseur Pev de Touba, Mamadou Sène révèle des cas d'abandons ou de perdues de vue entre la première et la seconde dose de cet antigène. «C'est là que le bât blesse. Puisqu’après la première dose, les parents ne reviennent  généralement pas par ignorance ou
ENDROCRINOLOGIE-MÉTABOLIQUES-NUTRITION (TOME 1 & 2) Un support pédagogique de base aux étudiants du cycle de Doctorat d’état en Médecine Pr Abdoulaye Lèye a présenté, samedi, en marge des journées de l’internat les 25,26, 27 avril dernier à la Fac médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie, les deux tomes de son ouvrage intitulé : «Endocrinologie métabolisme nutrition». Il s’agit, selon l’auteur, de mettre à disposition des apprenants une ressource pédagogique de base pour faciliter, dans le cadre du système LMD (Licence, Master, Doctorat), l’acquisition de connaissances. Le Tome 1 «Pathologies endocriniennes» est consacré au système endocrinien qui est un ensemble de glandes, réparties dans le corps, dont les hormones sont directement libérées dans le sang. Les glandes endocrines sont sous la dépendance du système hypothalamo-hypophysaire qui contrôle la production des hormones en vue de stimuler ou de freiner l’activité des glandes : thyroïde, parathyroïdes, surrénales,
AVIS AUX COUPLES DE TAILLE XXXL L’obésité est source d’infertilité  Les couples obèses gagneraient à perdre du poids pour éviter le risque d’infertilité qu’ils sont susceptibles de développer. Il est, en effet, constaté en médecine endocrinienne métabolique que l’obésité pouvait faire perdre aux conjoints, particulièrement à la femme, la capacité à procréer.  La prise de poids chez le mari et la femme après le mariage est considérée, sous nos cieux, comme un indice de bonheur dans le ménage. Mais attention à l’obésité surtout celle dite abdominale (ventre) qui peut avoir des conséquences fâcheuses au sein du couple. Elle peut provoquer l’infertilité qui fait que les conjoints ont du mal à faire un enfant. Il est prouvé en médecine endocrinienne métabolique que plus on fait un surpoids, plus le risque d’infertilité est élevé.  Agrégé en Endocrinologie-Métabolisme-Nutritio, Pr Abdoulaye Lèye tire la sonnette d’alarme sur le danger que peut représenter cette anomalie en matière d
IMPACT ÉCONOMIQUE   Le tabagisme a fait perdre au Sénégal 130 milliards F CFA en 2017 (chercheur) «Le tabagisme a un impact sur l’économie. Ce sont les jours de maladies dues au tabac et la perte de productivité. C’est aussi le décès de personnes qui sont en âge de travailler. Pour le cas du Sénégal, nous avons estimé qu’en 2017, les pertes s’élèvent à 130 milliards F CFA», a renseigné le Pr Abdoulaye Diagne. Le Directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) s’exprimait à l’atelier de lancement du projet de recherche-action portant sur les «réformes de la taxe sur le tabac pour promouvoir le développement économique en Afrique de l’Ouest». A en croire M. Diagne, «ce projet vise à produire un certain nombre d’évidences qui permettent de mieux fonder les politiques axées sur la fiscalité» car, «il y a beaucoup d’obstacles à l’application de mesures fiscales vigoureuses permettant une hausse substantielle du prix du tabac qui découragerait sa co