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Affichage des articles du juillet, 2013
LA SAGA D’UNE FAMILLE EMBLEMATIQUE Senghor : une naissance, deux versions C’est un véritable jeu de ping-pong entre Djilor et Joal autour de la naissance de Léopold Sédar Senghor. Si à Djilor, on croit dur comme fer que le président-poète y a vu le jour, à Joal, c’est tout le contraire qui est soutenu. Dans ces deux entretiens qui vous sont proposés sous forme de regards croisés, on est allé à la découverte de Diogoye, le père, Gnilane Bakhoum, la mère et des autres ascendants de Senghor. Une histoire jamais racontée par le passé.   DJIBY DIOUF, TABOR DE SENGHOR A DJILOR DJIDIACK Très actif dans l’écotourisme à Djilor, Djibril Diouf, 53 ans, est de la lignée matriarcale de Léopold Sédar Senghor connue sous l’appellation en Sérère de Tabor. Après 17 ans passés en France, il travaille aujourd’hui autour du royaume d’enfance du premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.   Le DIOGOYE : Comment vivez-vous la rivalité saine avec  J
PLANIFICATION FAMILIALE A NGUENIENE Refus des hommes, radicalisation des femmes La Division de la santé de la reproduction (Dsr) gagnerait beaucoup à multiplier les actions de sensibilisation sur les bienfaits de la planification familiale qui est loin d’être la préoccupation des hommes à Nguéniène. Certaines femmes excédées par les naissances trop rapprochées vont même jusqu’à opter pour la méthode radicale de contraception.  La planification familiale n’est pas du goût des hommes à Nguéniène où  beaucoup des femmes sont ainsi obligées d’être sous méthode contraceptive à l’insu de leurs maris. «J’ai tout récemment discuté avec une malade qui est à sa huitième grossesse en dix ans de mariage. Mais, son mari ne veut pas entendre parler de la planification familiale», se désole Nabou Tall Diongue, sage-femme au poste de santé de Nguéniène. A l’en croire, le refus des hommes d’adhérer à la planification familiale est à l’origine de douleurs atroces dont souffrent les femmes
LOUMA DE NGUENIENE, QUAI DE JOAL    Le VIH/Sida  invité indésirable sur la Petite Côte Assurément, le marché hebdomadaire de Nguéniène et le quai de pêche artisanal de Joal constituent des secteurs clés de l’économie sur la petite côte. Mais, ces deux lieux bouillonnant de monde sont aussi un cadre propice à la propagation du Vih/Sida.  Le marché hebdomadaire de Nguéniène est le point de ralliement de milliers de personnes venues d’horizons divers. Mais, au-delà de cette intense activité commerciale dans cette localité tous les mercredis de 6 à 19 heures, ce louma est le lieu de rendez-vous galants d’hommes et de femmes qui occupent les rayons des étales et autres gargotes sombres, dès la tombée de la nuit. Des dérives que très souvent la vente sur place de boissons alcoolisées comme le vin de palme encourage. Une situation qui expose la zone au danger permanent de la propagation du Vih/Sida.  Sage-femme au poste de santé de Nguéniène qui polarise une dizaine de villag
FADIOUTH Là où s’arrête le Sénégal Les différents chefs d’Etat Sénégalais ont quelque chose en commun : la phobie de l’île de Fadiouth dont ils n’ont jamais foulé le sol à la rencontre de leurs compatriotes. Jamais dans l’histoire, l’île de Fadiouth n’a reçu la visite d’un chef d’Etat sénégalais. De Senghor à Macky Sall en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, personne n’a foulé le sol fadiouthien. Au pénc de Dioum où un portrait de Senghor en compagnie du Général De Gaule est accroché à l’un des piliers sur lesquels tient la toiture en zinc, El Hadj Idrissa Diouf, un sage du village âgé de 89 ans raconte qu’ «étant président de la République, Abdou Diouf n’est jamais venu à Fadiouth. Le seul souvenir qu’on retient de lui, c’est qu’il a planté, en tant que Premier ministre, les filaos en bordure de mer à Joal tout juste avant le pont». Selon lui, Abdoulaye Wade, lui non plus, n’est jamais venu sur l’île. Lors de l’inauguration du nouveau pont en 2005, confie-t-il,
SEMINAIRE DES FUTURS PRETRES DE NGASOBIL Creuset d’une classe d'intellectuels La qualité de son enseignement lui vaut une aura internationale. Mais le collège de Ngasobil a pris ses marques dans l’apprentissage du latin et du grec qui lui confère la réputation d’un creuset d’excellence.  «J’étais fier de voir récemment dans internet : ‘’ Barthélémy Faye, un avocat franco-sénégalais au chevet de la Grèce’’. Ce sont eux qui ont sauvé l’économique de la Grèce comme avocat». Par ces propos, Abbé Georges Nguirane Diouf, directeur du séminaire des futurs prêtres de Ngasobil tente de démontrer Ô combien son collège fait la fierté de tout un pays dans le domaine éducatif. Croisé sur les lieux, Abbé Diouf souligne que dans cet environnement studieux ont grandi des âmes bien nées devenues aujourd’hui magistrats, avocats au barreau de Paris, et même officiers des forces Armées sénégalaises grâce à la rigueur dans la discipline. Une place de choix que, très souvent, les anciens
VOCATION D’UN PRESIDENT-POETE Pourquoi Senghor a raté la soutane Il fait partie des anciens pensionnaires du séminaire des futurs prêtres de Ngasobil de 1914 à 1923. Ce qui n’a pas empêché le président-poète Léopold Sédar Senghor de devenir ce qu’il était et non ce à quoi il aspirait. Une vocation ratée qui laisserait croire à la mécréance de l’homme. Ce qui, cependant, n’est nullement le cas, quand on suit le récit du Directeur du séminaire des futurs prêtres de Ngasobil, Abbé Georges Nguirane Diouf. «Senghor disait toujours qu’il a toujours voulu être prêtre et professeur de théologie. Il a quitté le séminaire de Ngasobil parce que tout simplement, il a rencontré au cours de la formation un prêtre français qui s’appelait le père Lalouse pour qui il disait avoir eu beaucoup d’admiration. Mais, il y avait un désaccord entre ce dernier et lui, puisque le père disait que le noir n’a pas de culture. Quand Senghor a été admis à l’Académie française, Edgard Faure a fait le disc
PARC FAUNIQUE  Quand l’eau prive Ngasobil d’une réserve animalière Ngasobil veut faire de son rêve d’installer un parc faunique dans sa réserve foncière une réalité. Mais la non maîtrise de l’eau dans cette zone prive les populations de ce paradis animalier.  En 1863, la réserve de Ngasobil avait une superficie de 1000 hectares. Présentement, elle s’étend à peine sur 450 hectares, renseigne le Directeur du collège des futurs prêtres de Ngasobil, Abbé Georges Nguirane Diouf. A l’en croire, le domaine s’est rétréci car une bonne partie de son assiette foncière a été rétrocédée, comme c’est le cas récemment avec la construction du lycée moderne de Joal assis sur 5 hectares. Et c’est pour tenter de sauver le reste de la réserve tout en le mettant en valeur qu’un projet de parc faunique est en gestation. Mais, celui-ci est assujetti à la maîtrise de l’eau, fondamentale pour la survie des animaux. «Nous cherchons à introduire des animaux, mais on a un problème d’eau pour le mom
TORTUES DE MER A JOAL   La parade contre l’extermination  A la lisière du Domaine privé de Ngasobil qui s’étend sur 450 hectares, en face de la mer, non loin du collège des futurs prêtres, se découvre un paradis terrestre pour les tortues de mer. L’endroit, l’une des nombreuses aires marines les mieux protégées, est le lieu de nidification de cette espèce en voie de disparition à Joal-Fadiouth. Pour savoir d’où provient la menace, il faut remonter à plus d’une dizaine d’années, quand la tortue de mer entrait dans la chaîne alimentaire des humains, à côté des oiseaux prédateurs. En effet, révèle Abdou Karim Sall, Consultant en gouvernance partagée, la population de Joal se la procurait auprès des pêcheurs dont l’activité était plombée par la rareté du poisson en mer. « Il y a une vingtaine d’années, ici à Joal, le kilogramme de tortue était vendu à 125 F Cfa pendant que le kilogramme de la viande de bœuf était de 1400 F Cfa. La tortue se vendait donc moins chère. Les popul