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Affichage des articles du avril, 2019
MACKY BRÛLE LE PREMIER MINISTRE  Que vont devenir les services rattachés à la Primature ?  Que vont devenir les services placés sous la tutelle du Premier ministre, poste que le président Macky Sall a décidé de supprimer dans le premier gouvernement de son dernier mandat à la magistrature suprême ? La question se pose eu égard à la longue liste de services rattachés à la Primature et dont l'importance dans la bonne marche du pays est  incontestable . Il s’agit, entre autres, de  la Cellule d’analyse économique et sociale ; de l’Unité de coordination et de suivi des projets et programmes ; de la Haute autorité de l’aéroport Léopold Sédar Senghor ; de l’Autorité de régulation des marchés publics ;   du Conseil national de la stratégie de croissance accélérée ; du Comité interministériel de restructuration des entreprises publiques et parapubliques (CIREP). Ce n’est pas tout car il y a aussi  la Cellule de lutte contre la malnutrition ; l’Agence nationale pour la relance des
INTERDICTION DE L’AVORTEMENT AU SÉNÉGAL Une «violation flagrante» des dispositions de la Constitution ? La loi pénale sénégalaise considère l’avortement provoqué comme une infraction grave. En effet, l’article 305 du Code pénal prévoit contre ses auteurs des peines d’emprisonnement allant de six mois à trois ans et/ou des amendes de 50 mille à un million de Fcfa. Une législation nationale qui entre, cependant, en conflit avec la Constitution du Sénégal, notamment en son article 98 qui dispose que «les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois». En fait,  le Sénégal a ratifié depuis 2004 le protocole à la Charte africaine aux droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique qui, en son article 14, met à la charge des Etats parties l’obligation de donner accès à l’avortement aux femmes et aux filles porteuses de grossesses. Ce, suite à un viol, inceste ou toute autre agress
SEYDINA EL HADJI ABDOULAHI THIAW LAHI Hommage à un prédestiné au califat du Mahdi La communauté layène a procédé, hier, à l'ouverture officielle de la 139e édition de l'Appel de Seydina Limamou Laye. En marge de cet événement religieux de grande envergure, nous vous livrons une tranche de vie de l’actuel Khalife général des Layènes. Successeur de Seydina Mame Alassane Lahi, Seydina El Hadji Abdoulahi Thiaw Lahi trône sur le Califat du Mahdi depuis 2001. Un homme dont la destinée a précédé la naissance. D’après le site layène.sn visité, bien avant sa naissance, Seydina El Hadji Abdoulahi Thiaw Lahi fut annoncé par son ancêtre Seydina Limamou Mahdi (Psl) qui demandait dans un de ses prêches, si les fidèles avaient vu le drapeau ou l’étendard qui flotte du haut de la Case de Coumba Ngoye. Ce drapeau symbolisait un certain Abdoulahi qui devrait vulgariser son appel. C’est ainsi qu’il naquit en octobre 1926 d’une descendance noble, aussi bien du côté paternel que maternel. En e
SENEGAL-GOUVERNEMENT LA SUPPRESSION DU POSTE DE PM, UN PAS VERS LE MIEUX D’ETAT (MAHAMMED BOUN ABDALLAH DIONNE)  La suppression prochaine à terme du poste de Premier ministre est un pas vers la politique du mieux d’Etat que le président Macky Sall veut imprimer à son second mandat, a déclaré samedi 6 avril le chef du gouvernement Mahammed Boun Abdallah Dionne, chargé le même jour de former un nouveau gouvernement appelé à faire aboutir cette réforme. "Le chef de l’Etat m’a demandé de préparer dans les jours qui arrivent, au plus tôt après la composition du gouvernement, de finaliser cette grande réforme pour aller vers le mieux d’Etat. Et cette réforme passera par la suppression de l’échelon intermédiaire qu’est le Premier ministre", a-t-il déclaré.  Selon Mahammed Dionne, il "est venu un temps nouveau, le temps d’un mieux d’Etat pour rapprocher justement l’administration des administrés comme le chef de l’Etat en parle très souvent à travers le concept