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AVIS AUX COUPLES DE TAILLE XXXL
L’obésité est source d’infertilité 
Les couples obèses gagneraient à perdre du poids pour éviter le risque d’infertilité qu’ils sont susceptibles de développer. Il est, en effet, constaté en médecine endocrinienne métabolique que l’obésité pouvait faire perdre aux conjoints, particulièrement à la femme, la capacité à procréer. 
La prise de poids chez le mari et la femme après le mariage est considérée, sous nos cieux, comme un indice de bonheur dans le ménage. Mais attention à l’obésité surtout celle dite abdominale (ventre) qui peut avoir des conséquences fâcheuses au sein du couple. Elle peut provoquer l’infertilité qui fait que les conjoints ont du mal à faire un enfant. Il est prouvé en médecine endocrinienne métabolique que plus on fait un surpoids, plus le risque d’infertilité est élevé. 
Agrégé en Endocrinologie-Métabolisme-Nutritio, Pr Abdoulaye Lèye tire la sonnette d’alarme sur le danger que peut représenter cette anomalie en matière de procréation. «Il s’agit de l’une des conséquences de l’obésité. Quand on est obèse, définit par un indice de masse corporelle supérieure à 30, à ce moment plus on est obèse, plus on constate que les femmes ont des problèmes pour faire des enfants. On l’appelle l’infertilité. Mais là en l’occurrence, pour ce qui est de la femme, elle peut être accompagnée d’autres anomalies», a prévenu, samedi dernier, Pr Lèye, par ailleurs, chef Service de Médecine Interne et d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition du Centre Hospitalier National de Pikine. 
Ce dernier animait une conférence sur le «Syndrome métabolique : mode vie et sous développement sur le banc des accusés» à la Fac Médecine en marge des journées de l’Internat, les 25, 26 et 27 avril.
Selon le spécialiste, en cas d’obésité abdominale – partie de la constellation d’anomalies qui font le syndrome métabolique -, il est extrêmement important aussi bien pour le gynécologue que pour le patient d’avoir une réduction pondérale. Parfois, signale-t-il, cette obésité peut atteindre des seuils morbides que cela nécessite des interventions chirurgicales pour que la femme puisse retrouver la fertilité et une qualité de vie meilleure. Selon les résultats de l’enquête Step 2 réalisée en 2015, la prévalence de l’obésité au Sénégal est de 6,4% avec une vertigineuse proportion de 30,6% dans la région de Dakar contre 8% dans les milieux ruraux. 
Pour éviter ces cas de figure, Pr Lèye, suggère d’avoir une approche préventive, holistique qui veut qu’on agisse avant même la naissance des individus. «Il faut avoir une intervention collective et globale parce que le potentiel génétique que présente l’individu qui pourrait être prédisposé à ce système de métabolisme est modifié par tous les phénomènes environnementaux qui peuvent être autour de la conception ou au cours de la grossesse voire même toute la vie de celui-ci. Il faut avant que ne s’installent les stigmas de ce système métabolique, c’est-à-dire, l’hypertension, le diabète, l’obésité qu’on puisse préserver la santé par des mesures de vie saine et la pratique régulière d’activité physique.   
Le syndrome métabolique est l’association chez un même individu de façons diverses de pathologies connues que sont le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité au niveau du ventre (abdominale). La gravité des ces pathologies est qu’elles ont des conséquences cardiovasculaires qui figurent au rang des premières causes de mortalités, à côté du tabagisme dans le monde, particulièrement en Afrique. 

Abdoulaye SIDY


       

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