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SANTÉ  

L’antidote de l’OMS pour lutter contre les principales causes de décès dans les villes

Un nouveau rapport publié le 31 Octobre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale des villes propose aux responsables municipaux des outils pour faire face aux décès dus aux maladies non transmissibles et aux accidents de la circulation.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS
Les maladies non transmissibles, comme les cardiopathies, l’accident vasculaire cérébral, le cancer et le diabète sont à l’origine de 41 millions de décès chaque année dans le monde, et les accidents de la circulation ont fait 1,35 million de victimes, note le document consulté hier sur le site officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’Organisation mondiale de la Santé y propose des orientations et des outils aux dirigeants municipaux pour s’attaquer à certaines des principales causes de décès dans les villes. «Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes, et les chiffres sont en augmentation», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. «Les responsables municipaux prennent des décisions qui ont un impact sur la santé de milliards de personnes, et pour que les villes prospèrent, tout le monde doit avoir accès à des services qui permettront d’améliorer la santé, à savoir des transports publics, des espaces extérieurs sûrs, propres et attractifs, une alimentation saine et, bien sûr, des services de santé abordables»,a-t-il invité.

Les domaines d’actions  

Le rapport, intitulé The Power of Cities: Tackling Non-Communicable Diseases and Road Traffic Injuries (Le pouvoir des villes: s’attaquer aux maladies non transmissibles et aux traumatismes dus aux accidents de la circulation) s’adresse aux maires, aux responsables publics locaux et aux responsables de l’élaboration des politiques municipales. Le rapport met en évidence les principaux domaines sur lesquels les responsables municipaux peuvent agir pour s’attaquer aux causes des maladies non transmissibles, notamment le tabagisme, la pollution de l’air, la mauvaise alimentation et le manque d’exercice, et l’amélioration de la sécurité routière. 

Les données alarmantes des pays en développement 

Le centre ville de Dakar, capitale sénégalaise
Sur les 19 études de cas mentionnées, 15 proviennent de pays en développement, où 85% des décès prématurés d’adultes sont dus aux maladies non transmissibles, et plus de 90% des décès imputables aux accidents de la route sont enregistrés, souligne le rapport. Le document ajoute que plus de 90% de la croissance future de la population urbaine se produira dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et sept des 10 plus grandes villes du monde se trouvent dans des pays en développement.  
Quelque 193 pays se sont engagés à réduire d’un tiers le nombre de décès prématurés dus aux maladies non transmissibles d’ici à 2030 et à réduire de moitié le nombre de décès et de traumatismes dus aux accidents de la circulation d’ici à 2020, dans le contexte de la réalisation des objectifs de développement durable, apprend le rapport de l’OMS. 

Abdoulaye SIDY

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