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SITUATION DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DE SANTÉ

«Une injustice qu’il faut régler», selon le syndicaliste Mballo Dia Thiam

Président de l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) «And Gueusseum», Mballo Dia Thiam a invoqué hier les raisons qui expliquent le désarroi des techniciens supérieurs de santé dans leur plan de carrière.  «Nous avons choisi de discuter sur le sort des techniciens supérieurs de la santé notamment les infirmiers d’Etat et les sages-femmes. Ces derniers sont au nombre de 900 et plus. Ils ont été bloqués dans leur plan de carrière, parce qu’ils restent à B2 un grade inférieur par rapport à ceux qu’ils sont en train de former. Donc, c’est une injustice qu’il faut régler. C’est ce qui avait motivé ce long mouvement d’humeur au niveau d’And Gueusseum l’année dernière», a déclaré le syndicaliste en marge d’un panel sur le plan de carrière des techniciens supérieurs de santé organisé ce vendredi à Dakar. Une rencontre présidée par le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Aloyse Waly Diouf. 
Pour sa part, la vice-présidente de «And Gueusseum», Ndèye Ndiaye Diakhaté souligne que le sort des techniciens supérieurs qui assurent, aujourd’hui, la formation des agents de santé sont les parents pauvres du secteur de la santé. «Nous pensons que cet état de fait doit inciter le ministère de la Santé à se pencher sur le système de rémunération des agents de la Fonction publique», a-t-elle estimé. Elle rappelle que le président de la République, Macky Sall, leur avait fait des promesses fermes en Avril 2019 en les invitant à baisser les armes et qu’après la présidentielle, s’il est réélu, il puisse régler leurs revendications. «Aujourd’hui, nous attendons toujours de savoir à quand ces revendications seront réglées. Nous ne sommes pas des va-t-en-guerre mais nous défendons avec fermeté nos positions par rapport aux difficultés que rencontrent les agents de la santé. Nous pensons que le ministère de la Santé s’engagera à maintenir la pacification du secteur de la santé en réglant rapidement cette situation qui n’a que trop duré», a laissé entendre Mme Diakhaté. 



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