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BONNE GOUVERNANCE

Le meilleur de l’Afrique célébré en Tunisie

Qui héritera du prix Ibrahim 2011 pour la bonne gouvernance en Afrique ? La réponse à cette question sera connue, le 10 octobre prochain, date à laquelle le comité d’attribution annoncera un lauréat. Lequel sera couronné le 12 novembre prochain au Palais des Congrès en terre tunisienne où la Fondation Mo Ibrahim a décidé de célébrer le meilleur de l’Afrique en matière de bonne gouvernance et la transformation de la gouvernance qui se déroule actuellement dans ce pays du Maghreb. Selon un communiqué reçu hier, «dans le cas où le comité de remise de prix annonce un lauréat le 10 octobre, aura aussi lieu la remise du Prix Ibrahim 2011 pour le bonne gouvernance en Afrique, le 12 novembre». La même source d’ajouter que ce sera un évènement culturel qui célébrera les réalisations africaines et le rôle important que la jeunesse tunisienne a joué lors du «printemps arabe». A cette occasion, la soirée mettra en vedette les artistes africains de renom comme le chanteur sénégalais Youssou Ndour et sa consœur du Benin Angélique Kidjo. De nombreux membres de la société civile africaine, du secteur privé, des gouvernements, des institutions multilatérales et régionales, ainsi que les principaux partenaires de la communauté internationale y sont également attendus, indique le communiqué.

La Fondation décerne le Prix Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique, le prix le plus important financièrement attribué chaque année dans le monde. Ce prix d’une valeur de 5 millions de dollars (environ 2 milliards 500 millions de nos francs) sur dix ans revient à un ancien chef de gouvernement ou d’Etat africain qui a fait preuve d’excellence en matière de leadership pendant son mandat.

Créée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim entend soutenir à travers son prix annuel la bonne gouvernance et un leadership africain de qualité. Ce, en œuvrant, entre autres, pour fournir un cadre et des outils grâce auxquels les citoyens et les gouvernements peuvent évaluer et mesurer les progrès réalisés en termes de gouvernance, mais aussi, fournir aux dirigeants ayant achevé leur mandat national les moyens de poursuivre leur contribution au continent. 

Abdoulaye SIDY

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