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L'intelligence artificielle, qu'est-ce que c'est ?

L'intelligence artificielle (IA) renvoie à "une application capable de traiter des tâches qui sont, pour l'heure, réalisées de manière plus satisfaisante par des êtres humains dans la mesure où elles impliquent des processus mentaux de haut niveau comme l'apprentissage perceptuel, l'organisation de la mémoire et l'esprit critique". C'est ainsi que le scientifique américain Marvin Lee Minsky, considéré comme le père de l'IA, définit ce concept. C'est en 1956 à  l'occasion d'une rencontre de scientifiques à Dartmouth (au sud de Boston) organisée en vue d'envisager la création de machines pensantes qu'il parvient à convaincre son auditoire d'accepter le terme.  Suite à de premiers travaux notamment autour des systèmes experts, l'IA émerge bien plus tard. En 1989, le français Yann Lecun met au point le premier réseau de neurones capable de reconnaître des chiffres écrits à la main. Mais il faudra attendre 2019 pour que ses r
Articles récents

Santé de la reproduction: pour ne rien ignorer de la loi sénégalaise

    JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL   LOI n° 2005-18 du 5 Août 2005 LOI n° 2005-18 du 5 août 2005 relative à la santé de la reproduction EXPOSE DES MOTIFS La procréation est un droit fondamental reconnu à la personne humaine. Elle repose sur la reconnaissance du droit fondamental de tous les couples et individus de décider librement et avec discernement du nombre de leurs enfants et de l’espacement de leurs naissances. Elle implique également le droit de disposer des informations nécessaires, le droit pour tous à une meilleure santé et aux services prévus à cet effet. Les services de la santé de la reproduction ne se limitent pas à dispenser conseils et soins relatifs à la procréation et aux infections sexuellement transmissibles mais visent également à améliorer la qualité de la vie et les relations interpersonnelles. Depuis les années 80, des acquis importants ont été notés dans notre pays. Ces derniers ont permis notamment de redéfinir une nouvelle politique de santé prenant en

Sénégal: dix ans de réclusion criminelle requis contre Ousmane Sonko, le verdict mis en délibéré au 1er juin

La chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré le verdict du procès d’Ousmane Sonko pour viols présumés au 1er juin prochain, a constaté un reporter de l’Agence de presse sénégalaise. Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle contre le chef de l’opposition. L’audience spéciale de l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ s’est ouverte, mardi matin, sans la présence du maire de Ziguinchor (sud), qui est accusé de viols et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr. M. Sonko, après avoir déclaré qu’il ne coopérerait plus avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’est retiré depuis plusieurs jours à Ziguinchor. L’audience marathon s’est poursuivie jusqu’à mercredi à l’aube (vers 3 h 20) dans la salle 4 du palais de justice de Dakar. A la suite des débats qui ont duré près de dix-huit heures, le procureur a requis dix ans de réclusion criminelle contre l’accusé Ousmane Sonko pour les faits de viol. Dans son réquisitoire, il a demandé que M. Sonko soit condamné au

SENEGAL : Des enseignants inquiets après la formation du nouveau gouvernement

La formation du nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Amadou BA, inquiète le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels). Il craint une discontinuité dans la gestion des affaires de l’Etat après les changements de personnes opérés à la tête des trois ministères ayant été au centre des négociations entre syndicats d’enseignants et gouvernement. Il s’agit des ministères de la Fonction publique, des Finances et de l’Education. « L’inquiétude réside dans le fait qu’on n’est pas sûr et certain que ces nouveaux ministres connaissent les nouveaux dossiers qui sont la table et qui les attendent », déclare le secrétaire général national, Amidou DIEDHIOU. Du ministère des Finances, indique-t-il, les enseignants attendent de voir en janvier 2022 le respect scrupuleux des engagements financiers pris et qui doivent être mis en œuvre pour la deuxième tranche en fin janvier 2023 et la dernière tranche en janvier 2024. Vient ensuite, la question dite des salariés de La Poste pu

(DOSSIER 4/4) Bacary Domingo Mané, journaliste-communiquant : « Les médias doivent faire du fact-checking à chaque fois qu'il y a une information sur la toile »

Journaliste-communiquant, Bacary Domingo Mané pense qu’on peut bel et bien lutter contre les fakes-news autour de la vaccination. Selon l’expert en communication, les journalistes doivent faire du fact-checking à chaque fois qu’il y a une information sur la toile. Qu'est ce qui est à l'origine des fake-news autour de la vaccination ? Il faut d'abord préciser que ce n’est pas une première avec la Covid-19. L'expérience a démontré qu'à chaque fois qu'il y a un nouveau vaccin, il y a des supputations. Il faut voir avec le vaccin concernant le cancer du col de l'utérus, qu'est ce qui n'est pas dit sur la stérilité des femmes plus tard ? Beaucoup de discours ont été entendus sur ce sujet. De mon point de vue, ce qui peut l’expliquer est que devant une nouveauté, les personnes n'ont pas encore toutes les réponses. C'est facile dans ce cas d'influencer des gens qui, peut-être, n’ont pas suffisamment d’assise intellectuelle pour aborder avec lu

(DOSSIER ¾) Covid-19 au Sénégal : Diourbel, là où le taux de couverture vaccinale est à la traîne

La couverture vaccinale contre la maladie du coronavirus ne décolle pas à Diourbel où le taux peine à atteindre même 5%.  Toutefois, le coordinateur du Pev, Docteur Ousseynou Badiane a informé qu’un plan de relance est déjà mis en place afin de relever les défis de la couverture et de la péremption des doses de vaccins. Le passe sanitaire n’est pas exclu.  Les fake news ont porté un sacré coup à la campagne de vaccination démarrée depuis le 23 février au Sénégal. Coordonnateur du Programme élargi de vaccination (Pev), Docteur Ousseynou Badiane le reconnaît à l’instar de beaucoup de spécialistes. Rencontré au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), il affirme : « Depuis que nous avons débuté la vaccination, nous avons des couvertures assez faibles par rapport à notre cible. Pour la population de plus de 18 ans, nous sommes à 14% qui ont reçu au moins une dose de vaccins et un peu moins de 10% pour ceux qui sont complètement vaccinés. Ce qui fait au